depuis le
1er Février :

Fumeur
=
pécheur mortel.




Action existentielle.
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Le seul vrai moyen de vivre sa vie est dans l'action. La vie sera d'autant mieux vécue si elle n'aura pas de sens. La théorie (bidon) suivant va encore plus loin que celle d'Albert Camus (puisqu'elle a vieillit, il faut la réactualiser). Vivre un destin ou une expérience, c'est l'accepter et l'assumer pleinement. C'est pourquoi, nous nous devons de nous inscrire dans l'action et non plus seulement dans la pensée. Nous vivons parce que nous agissons, et à contrario, nous ne vivons pas lorsque nous ne nous exposons pas à vivre son destin ou des expériences si nous ne sortons pas plus souvent de chez nous et si nous n'avons pas le désir de provoquer la vie. Vivre c'est accepter entièrement ce qui peut nous échapper, et donc de risquer le meilleur et le pire par le facteur humain. Nier le facteur humain, c'est s'exposer à la non-vie et à la défaite inévitable. Donc vivre, comme dirait Camus, c'est faire vivre l'absurde.

Pourtant selon Camus, la seule position philosophique cohérente serait dans la révolte. C'est là où je ne suis plus d'accord. Non pas que Camus, en son époque ait eu tort, mais que le contexte a complètement changé. Aujourd'hui à la différence hier (c'est à dire 1942 sortie du livre Le mythe de Sisyphe), la représentation de son existence n'est plus la même. Nous sommes passés d'une conscience de classe à une conscience totalement individualiste, ce qui change complètement la donne. Les classes étaient, si on reprend la théorie marxiste, "dans toutes les sociétés, ces classes sociales sont en opposition forte et violente du fait d'intérêts contradictoires et qui entrent en lutte, chacune souhaitant détenir le pouvoir." Cette révolte provoquait une solidarité et offrait à tous les hommes une place d'office dans la société ( + culte indentitaire), or aujourd'hui, après la chute des modèles communistes (oublions la Chine) et surtout après la libéralisation, après l'éclatement de la société et après la montée en puissance de l'individualisme, dues principalement à Mai 68, la lutte de classes semble bien être de l'histoire ancienne. La révolte contre un autre groupe devient alors impossible car les groupes sont tout simplement inexistants. Donc, aujourd'hui, la seule position philosophique cohérente serait dans la Lutte ; mais ce n'est plus un groupe qui serait "l'ennemi" mais bien tous les hommes et les femmes qui se font acharnement concurrence.

Ce détail corrigé, il faut à présent repenser clairement le mode de l'action. Elle doit se définir dans le même sens que Descartes avec son "Je pense donc je suis" en poussant plus loin la chose. "Je fais donc j'existe", il faut prendre en compte ici, le fait qu'il ne suffit plus de penser pour avoir une raison vivre. Ce que nos temps nous demandent c'est que nous devons dépasser la condition d'être en se forgeant une place quel qu'en soit le prix dans la société (exister parmi les autres individus et surmonter cette concurrence), le seul véritable moyen de s'imposer au delà de notre condition (seulement) d'être est justement d'agir, afin de ne pas finir en "statue", quant à la pensée, il est évident qu'elle doit être le moteur de notre action, qu'elle doit nous encourager à agir ou encore à peser le risque.

Il faut aujourd'hui aller chercher l'expérience et/ou le destin. L'inaction serait, au regard des autres, un moyen d'inexistence. De plus, avec la montée de l'individualisme, même si l'on peut remettre en cause ce qui nous entoure comme dans Matrix, l'action est primordiale. Nous devons agir sur le monde et arrêter de penser le monde et en général la vie comme un endroit où le destin frappe à la porte. L'adoption d'une attitude laxiste et d'assistés nous plongerait dans une non-vie totale, et impliciterait que nous nous débarrassions de notre responsabilité sur notre vie, ce que connaissent beaucoup de gens qui se refusent encore à l'idéologie libérale de la société et qui se rejette volontairement de la lutte en adoptant une position inactive et irrémédiablement désenchantée.

Dernier point, dans l'action pris par la situation nous perdons nos moyens, nous sommes beaucoup plus inquiets (exemple connu ; le trac), c'est pourquoi l'étape préalable de pensée ne peux se baser dans la vie que sur des réflexions de causes à effets seulement valable pour soi même. Il faut se bâtir des principes solides et se lancer dans la voie.

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tête de con...