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Malaxe, le cœur de l'automate.
Première partie.

Histoire de se mettre dans le bain.


Je rentrai chez moi, et j'écrivis pendant toute la soirée ce poème, mûrement réfléchi.

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Le jour s'assombrit,
Il sombrit,
Sous une pluie torrentielle,
Je m'endors sans un bruit,
Sous le bruit,
Attendons les dons du ciel,
Un regard vers le ciel...

J'avais écris plusieurs très bons poèmes ce moi-ci :

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Les arbres migrent,
Vers d'autres latitudes,
Je m'emmerde, Bigre...
Victime de la lassitude,
Victime de votre attitude.

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Moi, le poète,
J'ai vendu mon âme,
Mourante sous ma couette,
Pas pour dix sous mais un pain de campagne.

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J'ai appris sur Marie-Thérèse,
Qu'elle branlait le dirlo,
Accroupis derrière la chaise,
La bite à peine plus grande qu'un stylo,
Se fout sur la chatte ; du fébrese,
La queue comme un poteau.

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Bou, bou,
Petit caribou,
Envoles toi vers les cieux obscurs,
Bah, bah,
On te prêtera la voiture.

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Dans la cour des miracles,
Miracles,
J'aime l'oracle,
L'oracle,
Comme le temps,
Je tacle.

Georges Malaxe.
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