Ô miroirs électifs...


Seulement mordus à s'écorcher dans la mer
Nos corps joués tellement joués à se toucher
Tombons dans les limbes des sentiments trop chers
Assez pleuré l'envie des jours passés passée
Cassée broyée par ton écume c'était hier
Le vert de la mer du Nord rêvérré brisé
Et froid pointe dans ma chair claire viens aux enfers

Le sang ne veut plus rien exprimer à quoi bon
Pourrai t-on se tenter maintenant à s'attenter ?
Non aujourd'hui la vie n'a plus de vraie raison
Ici ou là-bas nous attardons attendez
Je m'occupe et jamais rien ne me répond
Argent amour amitié déjà essayés
Faussement comme ils sont je leur dis sans façon

Espérais jadis quelques moments de bonheurs
Plongés brusquement dans le noir de ma mémoire
A subir vos peurs et vos terribles haleurs
Toujours être funambule sur le fil du rasoir
Et raviver la chaleur malgré ma pâleur
Puis finalement toujours se faire avoir
Se résigner lamentablement on remeurt

Tant de peines alors que nous sommes notre problème
Refusons nous le dégoût conditionné
Ces désirs qui le déchire abat le blasphème
En finir avec l'ego disproportionné
Pour ne plus souffrir oubliez le je t'aime
Une petite inconnue du nom de Nelson
Je cageole ce qui me désillusionne moi-même



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