- Mercredi 25 Février
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Le sauveur 2 :


Rappel :

"Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut
mais on est responsable de ce que l'on est
."
=> Sartre

 

Alors, nous avons lu Sartre, et nous avons parlé de Platon. Sartre a eu cet avantage d'avancer deux réponses. La première qui réfute Platon et qui nous précise un peu plus sur "la nature humaine". Maintenant nous savons que l'essence invoquée par Platon (l'idée intelligible de laquelle nous sommes issus) est nulle : Nous sommes en fait des hommes libres et comme il le dit si bien, notre existence précède notre essence. C'est à nous de trouver notre essence. Nous avons ce choix de tendre vers le bien, plutôt que d'être naturellement bon. Ce qui fait que l'homme est bon, c'est en fait, sa capacité à être bon.

Au coin d'un comptoir de bistro avec un type qui avait bu plus d'une bière, je me voyais séduit par une idée. L'être Humain est à la fois maître et sujet de lui-même, il a la capacité de se voir dans ce qu'il fait. Il est acteur et analyste de ses gestes. Voilà, la nature humaine c'est cela et rien d'autre. Il n'a pas derrière lui une force intérieure qui le pousse à être un con ou un brave homme... L'homme est un homme et en tant que tel c'est lui qui décide de ce qu'il est. Il n'est soumis, lorsqu'il a la conscience, par rien du tout. Rien, même pas dans les gênes, ni d'un dieu quelconque. L'homme choisit son essence.

Et comme l'homme, lorsqu'il se voit, se sent (et est) responsable de ce qu'il fait, il tend naturellement vers le bien. Les notions de bien divergent peut être selon les sensibilités. Et le mal est ou une négation de sa responsabilité et de l'essentiel primordial (les hommes et la terre) et/ou une mauvaise conscience de soi et/ou des autres et/ou de ses actes. Pour plus de "cohésion" dans le monde, Sartre prône alors un respect total de l'autre "ma liberté s'arrête là où commence celle des autres" et réciproquement.

La seconde réponse donnée par Sartre, nous l'appliquerons face à la Post-modernité. La post-modernité veut nous faire oublier notre responsabilité individuelle en s'accommodant de déterminisme fabriqués qu'on fera passer pour naturel et contre lesquels on ne pourra rien contre. Tu n'es peut être pas né dans un milieu bourgeois où on s'extasie devant un Mondrian quand tu as trois ans et ce n'est pas ta faute, PAR CONTRE, tu es responsable si t'es con si tu acceptes d'être un con et que tu n'as pas la volonté d'aller ouvrir un livre de temps en temps ou bien de prendre simplement le temps de réfléchir sérieusement car tu te dis que ça ne sert à rien. Si tu es comme ça, tu es maudit.

Et si tu sais pas si tu es con, c'est simple, réponds à une question très simple :
> Est ce que le mal... C'est dans les gênes ?*

 


<<< ... >>>

 

* Initialement, la question devait être "Est ce que l'intelligence... C'est dans les gênes ?" le problème est annoncé par le terme intelligent. En effet selon les cours de ma sœur (qui est en Bac SMS) l'intelligence provient à moitié par les gênes et à moitié par l'environnement. Selon Wikipédia il existe au moins cinq composantes de l'intelligence (l'attention ; la concentration ; la conscience ; le raisonnement ; l'humour). Je peux recalibrer en disant qu'il s'agit bien de conscience, d'humour et de raisonnement dans mon texte. Et que dans ses cours il s'agit d'attention et de concentration (mémoire, rapidité, etc), c'est d'ailleurs l'objectif des test de QI sur Nitendo DS par le professeur japonais Hokunaï Tomoya Intaïnochiro Hïanarotakado Joko. Nous en déduisons que même si notre cerveau ne va pas vite, il peut néanmoins avoir des raisonnements de même valeur (même si on peut être plus long à la détente).

De toute façon ça ne change pas grand chose puisque la télé et les autres veulent quand même détourner notre attention constamment, tuer notre concentration, la conscience n'en parlons pas, le raisonnement pré-maché par toute sorte de spécialistes, et l'humour euh... bah il a dû baisser d'un cran je crois, au profit de l'absurde >
Et regarde ça c'est important, jusqu'au bout, et ne rigole pas s'il te plaît).