Bilan ;
Vous avez pu sans doute remarquer ces derniers mois une forte baisse du nombre d'articles... J'aurai, et je le dis avec certitude, ma première année d'art plastiques. J'ai été fortement occupé dernièrement : en Mars, je me suis fait une balade à Berlin. Puis en Avril, j'ai passé une semaine dans le Lot, s'en est suivi début Mai une semaine de partiels, et je reviens tout juste de Paris.
Voilà maintenant plusieurs semaines que me pose des questions quant à l'utilité de cet espace quelque chose. J'aurais partagé avec des lecteurs, parfois des amis, d'autres fois des connaissances, et même de parfaits inconnus. J'aurais partagé avec une partie de ma "matière à penser" pendant plus de vingt-huit mois soit environ cent-quarante articles. Je me dis que, peut être, que l'espace quelque chose n'a plus lieu d'être.
Cet espace m'aura servi, pendant plus de deux ans, à formuler en moi mon idéal de pensé, mon idéal de vie. Or, il parait assez contradictoire de vouloir tendre à vivre, en mettant en place des théories plus ou moins fumeuses, et de rester chez soi derrière un ordinateur. Rester cloîtré devant cette fenêtre qui donne sur le monde me donne l'impression d'une non-vie totale.Je pense qu'il est temps à présent d'arrêter cet espace, il arrive à la fin. A présent, je vis dehors, je voyage, je vois le monde, je fais la fête, je fais des rencontres ... C'est maintenant que je me détache de l'espace quelque chose, c'est là que nos chemins se séparent, j'espère que mes déblatérations vous ont touché ou bien aidé. Je pense qu'il faut se dire que l'espace quelque chose est un exemple d'un (morceau de) cheminement vers l'âge adulte. Les années lycées sont finies et je vieilli, on s'endurcit, on se radicalise etc., mais tous seront du même accord pour dire que ce parcours nous l'avons tous fait et que nous avons tous été les mêmes avant de se lancer à la conquête du vrai Moi.
Un moi est beaucoup subjectif dès mon âge, il est marqué encore plus aux appartenances des écoles politiques, religieuses ou philosophiques. C'est pourquoi pour ne pas souiller l'adolescent que j'ai été, j'ai décidé de donner un terme à l'espace quelque chose.
Suivra bientôt l'ouverture d'un nouvel espace, comme ouvrir un livre à noircir, une nouvelle histoire débute.
Merci.
