Mercredi 31 Octobre à 18:59

La Liste des morts 2.

Ce Loïc Six (encore lui) sonnait à la porte.
Loïc Six (encore l'autre) lui ouvrait la porte :

_Bonjour.
_Bonjour.
_Je vous ai déjà vu quelque part, votre visage m'est familier. Vous connaissez Simon Martin par hasard ?
_Non. Je suis là pour vous remplacer, jeune homme, vous êtes congédié. J'ai ici une place de train pour Paris, allez-y, je m'occupe du reste.
_Non, je refuse. Je n'ai aucune raison d'y aller, et je suis très bien ici.
_C'est ça ou bien vous mourrez.
_Oh la la, c'est radical. Et qui êtes vous ?
_Et toi, qui est tu ?
_Je suis Loïc Six (encore l'autre).
_Soit, alors moi aussi (encore lui).
_C'est assez embêtant. Mais ça peut être très sympa, en plus j'aimerai bien sortir avec vous, je vous trouve très beau, et je sens en vous quelque chose qui me ressemble, je ne vous cache pas et c'est mon impression, que je me sens très proche de vous, j'ai l'impression de vous avoir toujours connu. J'ai toujours cherché l'égal de moi-même, je sens que vous êtes la bonne personne.
_Justement non, je ne suis pas comme vous, ma différence c'est que je suis beaucoup moins casse couille que vous, je vous trouve insupportable, je ne serai vivre avec vous, tellement je vous connais. Tête de mule. Je suis là pour vous remplacer, vous êtes défaillant.
_Ah bon, mais j'estime être très heureux comme je suis.
_Ces derniers temps mes supérieurs ont remarqué chez vous quelque chose qui ne correspond pas à Loïc Six, vous vous amusez à prendre le destin d'un autre. Et il se trouve que ça nous arrange car ce destin justement mène à la mort. Voici du poison (Loïc Six -encore lui- sort une perfusion de poison). Ces derniers temps en effet, vous avez remis en question votre savoir, à la limite cela ne nuirait à personne, car vous faîtes cela tout le temps. Mais depuis précisément seize jours, vous vous amusez aussi à remettre en question le savoir des autres. Seriez vous trop tenté par le nihilisme ?
_Heu...
_Ne répondez pas. (Il met dans la main de Loïc Six -encore l'autre- le poison). Vous avez corrompu la jeunesse et vous êtes particulièrement impieux, ce que mes supérieurs n'admettent pas, il vous était pourtant interdit de trancher de quelque manière cette question là : elle est remise pour vous savez quand. Buvez cette ciguë, s'il vous plaît. De toute manière vous n'avez pas le choix.
_Ai-je dit que j'y opposait une quelconque résistance ?

(Il est vrai que Loïc Six -encore l'autre- ayant fait vide de tout savoir, car selon son prof d'Esthétique : il ne sait rien. Ses efforts étants réduits à néant ; Il se trouvait dans la plus inconfortable des positions à savoir de savoir de ne savoir rien. Il accepta alors de boire cette perfusion car il ne voulait pas décevoir la confréries des Loïc Six (encore eux) plutôt que de partir à Paris. C'est vrai que les journées de ce Loïc Six (...) en ce moment étaient très chiantes car n'ayant plus de pensées vraies, il lui semblait inutile et con de se remplir d'illusions alors qu'il détenait enfin la vérité. L'ennui l'avait envahit rapidement en l'espace de quelques heures après cette révélation.)

_Alors buvez pardi !
_Adieu vide cruel ! (Il boit et est en train de mourir) J'aurai pu vous remplacer pour Paris tout de même, ça vous aurait éviter de m'y remplacer aussi. Je ne pars qu'avec un seul regret -burp- celui de.. -ehhuueee- de... -aie- -burrpp- savoir. euuurrhp (dernier souffle).
_J'irai, je vous le promet. Qu'Esculape me protège : j'irai, parole de Loïc Six Trois.

(Vous l'aurez compris c'est une fiction)

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