Mercredi 15 Octobre

Un scénario possible :
Une économie de crise...

 

On s'alarme, les places boursières s'effondrent, commençant par les banques. Les banques ont été les principales institutions qui ont développé une politique libérale basée sur l'endettement des ménages ; mentalité d'aller chercher à n'importe quel prix l'argent où il est; rentabilité extrême. Tandis que le porte monnaie des petites gens présente un trou encore plus béant. Les poussant à dépenser le salaire jusqu'au dernier centime, le salaire ne servant qu'à vivre, garder de l'argent de coté devient tout simplement impossible ou tenant du sacrifice permanent. A tel point que plus personne n'ose dire qu'on vit mieux aujourd'hui qu'il y a vingt ans. Ceux que tout le monde sait et qu'on dit du bout des lèvres tellement la honte plane sur nous, c'est que nos sociétés n'ont jamais été aussi riches et qu'elles n'ont jamais compté autant de pauvres (et pas des pauvres inutiles qu'on assiste parait-il) mais bien des pauvres que l'on exploite.

"Profit pour profit". Et à tel point, un politique du profit qui va même au delà des capacités de rentabilité puisqu'on invente de l'argent qui n'existe pas (impossibilité pour les ménages de rembourser ; l'argent n'a pas pu être crée par le travail des prolétaires -le mot est lancé- qui ont emprunté car le porte-monnaie est troué.). Je finis d'expédier = les entreprises sont rackettées par la logique de l'actionnariat. L'actionnaire est volatile, il se moque de la vie au sein de l'entreprise ou du bien être du salarié. Seul le chiffre l'intéresse et si les chiffres ne sont plus assez satisfaisants, il lui suffit de vendre et de trouver une nouvelle poule aux œufs d'or.

Le truc, c'est qu'on a tué la poule aux œufs d'or. C'est à dire que la logique du profit va tellement loin qu'il n'y a plus d'argent (on le savait). alors on simule des crises dans lesquels les états remettent de l'argent dans le système, argent qui va directement dans les poches des banques et qui permet de continuer la politique de l'endettement. De cette façon, on pourrait croire qu'on passe à une économie de crises.

Le dernier rempart contre la faillite générale c'est l'état qui ne fait pas faillite (pense-t-on). Et l'on s'extasie à la télévision, mon dieu regardez l'état met en mesure des politiques de nationalisations (politique de Gauche, alors que nous sommes dans un système libéral) "MDR > Regardez l'interventionnisme de l'état." Et je peux toujours gueuler que non, c'est l'inverse. L'état aide le libéralisme, puisqu'il le finance. Bref, on s'en fout, on préfère croire que l'État au dessus de nous a une bonne conscience et qu'il prendra soin de nous. Après les prolétaires, auxquels on ajoute les ménages, auxquels on ajoute les entreprises, auxquels on ajoute les entreprises cotés, puis les banques, voilà maintenant qu'on dépouille les petits actionnaires et demain , NOUVELLE POULE AUX ŒUFS D'OR : LES ÉTATS.

Et c'est pas fini...

 

Cet article est une merde, au moins c'est écrit.
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