(Histoire de Potentiel inexploité !

Nouvelle Année)

 


2008-1968


 

Décidément l'année commence bien ;

Je vais vous faire un pot pourri de plein de pensées qui se confondent, j'ai cherché de l'aide un peu partout pour trouver des réponses et les argumenter, mais ce sujet ne semble passionner personne.

Numéro un ; polythéisme et monothéisme :
Le monothéisme a cette différence flagrante avec le polythéisme. On fait l'hypothèse que le monothéisme concerne les sociétés les plus avancées et que le polythéisme concerne a contrario les sociétés moins avancées. Supposons que le monothéisme entraîne des civilisations plus grandes car les sociétés monothéistes sont centralisées sur un seul dieu. Nous ne souhaitons que la puissance d'un seul dieu, le seul existant. Les efforts sont concentrés et il s'y développe un ordre religieux puissant en parallèle aux nations préexistantes. On peut dire aussi que l'humanisme a eu une influence capitale sur le progrès, l'homme étant au centre du monde (ramener dieu sur terre) les hommes en tant qu'image de dieu établissement une volontée de dépassement de la condition technologique, ce qui nous amène à des siècles de découvertes et de lumières (en résumé). Sinon, une connerie, les fruits de toute cette énergie déployée est investie dans les offrandes aux dieux, ainsi proportionnellement, puisqu'il n'y a qu'un seul dieu, il y a moins d'offrandes, donc plus d'énergie reservée au confort humain.

 

Numéro deux ; URSS et confort :
Hein ?? Qu'est ce que ça fait ici ça ? Euh en gros, parce que c'est barbant, L'URSS est tombée parce que le progrès technologique était merdique, le niveau de confort était insuffisant. Remarquez que, comme dans les livres de Georges Orwell, on justifie une baisse de confort parce qu'on implique les populations dans une guerre, une lutte, ou bien dans des avancées en libertés ou d'autres modèles de société dirons nous. Imaginez que le marxisme n'ait jamais existé, Marx aurait été peut être un des meilleurs romanciers de fiction et que l'idée de communisme aurait été un scénario poussiéreux au fond d'un tiroir. Dingue !

Ce que les populations n'ont pas supporté c'est le fait qu'il n'y ait pas assez de rentabilité par le collectivisme par rapport à une rentabilité d'égoïstes capitalistes (un égoïste travaille plus pour sa propre poire). Et en terme d'avancées sociales, le modèle soviétique face à la hargne des européens qui avaient connu plus de liberté et plus de confort avant guerre ne pouvait pas résister. Remarquons que les Chinois sont toujours sous une étiquette communiste, et que, s'ils sont fidèles à leur régime c'est qu'il y a eu des avancées technologique. Cuba est encore aujourd'hui un bastion communiste malgré toutes les tentatives de déstabilisation des ricains. A Cuba aussi, depuis l'instauration du régime on a avancé technologiquement, Cuba n'est pas un pays pauvre, c'est un bout de terre enchaîné et qui trouve toujours la force de vivre. J'aime l'idée que certaines populations trouvent le mérite de retrousser ses manches et de travailler et d'avoir un niveau de vie confortable sans être sous l'exploitation des grandes multinationales.
Je ne me savais pas partisan de la cause anticapitaliste. 2008-1968 ; j'annonce bien la couleur.


Confort : Opium de tous les peuples.

 

Numéro Trois : Penser un autre progrès.
C'est ici que je vais vous cracher le morceau. Il n'existe pas un progrès mais bien deux variantes du progrès. La première est un progrès issu du marché, le second lui est un progrès issu des luttes sociales. La première des deux écoles avance que le marché a toujours existé et que ce sont les échanges entre les hommes qui ont permi les hommes d'arriver à notre niveau technologique, ils soutiennent aussi que l'histoire est linéaire. L'autre école elle, suggère plutôt que c'est la lutte qui est le moteur des progrès. Je vais vous dire que ça m'énerve franchement parce que je pense que les deux sont fausses. Enfin, tout ça pour dire que le système capitaliste n'est pas tout puissant, il est (comme dirait Gérard Briche) un fétiche, un objet dans lequel on a placé une puissance inconsciemment et qui exerce de manière divine (presque) cette puissance sur nous. Un peu comme un porte-bonheur, une relique ou un nuage qu'on prendrait pour un fantôme effrayant. C'est tout de même assez étrange de penser que c'est le commerce qui est moteur du progrès, c'est aussi étrange de penser qu'une lutte sociale peut apporter du progrès technologique. Le capitalisme est une farce et ce n'est pas à lui que nous devons la grandeur de notre civilisation. C'est pourquoi que j'ai dit que la fin arrivait, parce qu'on en a marre surtout.

Voilà j'expédie ça et puis zut. Arf.

 

<<< ... >>>