Comme des Marguerites.
Ne
tremblez pas, je dois le dire,
Je
n'ai pas l'âme du satyre.
Je t'ai trouvé sur mon chemin,
Et moi, naïf et peu malin,
Je suis mal tombé amoureux.
Comme des Marguerites.
Ne
tremblez pas, je dois le dire,
Je
n'ai pas l'âme du satyre.
Je t'ai trouvé sur mon chemin,
Et moi, naïf et peu malin,
Je suis mal tombé amoureux.
Oh
que oui ! Je t'ai bien aimé,
Adoré ou idolé, mais tu ne voulais
De mes complaintes, de mon cœur.
Tu m'as fait cette douleur,
Et tu ne me veux plus dans tes cieux.
On
voulait une vie de délices,
Tout deux
ont eu les supplices,
Nous étions de pauvres martyrs,
Ne souhaitant pas de ces désirs,
Mais simplement d'être heureux.
Tu as continué à chercher,
Mon ami, et tu as trouvé,
Cupidon t'a souris, et toi.
Soyez heureux, oubliez-moi.
Ma passion me bandait les yeux.
Pardonnez-moi,
laissons tout
Cela; loin derrière nous,
Je suis aussi amoureux que
Vous, bien
que ces maudits dieux,
M'ont condamné à être seul...
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