Dominus dixit ad me.
Il faut se poser la question pour se situer vis à vis du monde . Je ne tiens pas à m'insurger contre la religion, d'autres le font très bien à ma place. Mon texte portera sur la relation entre Soi et Dieu. Pour bien commencer le raisonnement, il faut partir de l'idée suivante ; Dieu n'existe pas, ainsi vous vivez sans grande raison, et vous êtes heureux de ne pas être un mouton parmi les autres moutons. Si vous n'en dégagez pas un orgueil personnel votre condition existentielle en prendra un coup. Attention, Dieu n'est en aucun cas une question secondaire, mais une condition indispensable ; vous chercherez un peu plus tard... vous direz que tout à une explication scientifique et que tout ce qu'il y a là aujourd'hui résulte d'une très vieille évolution, et même d'un BIG BANG... Contrairement à ce que l'on pourrait penser la théorie scientifique du Big Bang a entraîné un gain de fidèle car personne ne sait ce qu'est vraiment le big bang , donc faisons place au mystique, faites entrez Dieu SVP. Vous aurez aussi rencontré cet enfoiré de Descartes, et vous admettrez par une vieille logique de a + b = dieu. C'est à dire que si la réalité n'existe pas, si dieu aussi n'existe pas... Alors pourquoi dieu n'existerait tout autant que la réalité ? Descartes aura eu le génie de balayer en un livre, que tout le monde peut se procurer LIBREMENT pour 2Euros ; le terrible discours de la méthode. On aura vu ces derniers temps l'influence que Descartes aura eu sur moi. Mais de toute façon avec Descartes on perd toujours le nord. Il faut alors s'avouer à soi même que l'absolu n'existe pas, donc dire DIEU N'EXISTE PAS, est tout aussi faux, que DIEU EXISTE. L'athéisme est aussi une croyance.
Toujours est-il qu'on s'en foutait bien de savoir si dieu existait nous recherchions une théorie de l'ANTI CHAOS, alors Dieu est venu pour satisfaire notre recherche de sens, et notre recherche de cohabitation commune. C'est à dire définir une même morale pour tous. L'établissement du bien et du mal vient de là. Donc sachant que l'absolu n'existe pas, on peut affirmer que : DIEU EXISTE PEUT ÊTRE...
Pesons les avantages et les inconvénients,s'il existe on ira tous au paradis et s'il n'existe pas on ira pas au paradis. Bon, raisonnons comme des cons, s'il existe et que je crois, j'irai au paradis, c'est déjà ça de gagner. S'il existe et que je n'y crois pas, bin j'irai pas et je passerai à coté de l'âme éternelle. Il vaut mieux y croire sur la fin de sa vie parce que, il y a des types qui veulent on ne sait pas trop quoi, mais en plus de croire en dieu, ils veulent exister parmi les hommes... en gros, jouer à dieu. L'église Catholique est un exemple de système qui s'est interposé entre les fidèles et dieu. Alors, les fidèles avaient pour intermédiaire l'Église (institution) pour parler avec dieu (un type qui est très occupé). Alors d'autres types se sont barrés, et on voulu un vrai rapport entre le fidèle et dieu. Je crois que même si j'apprécie la grandeur de la religion catholique, (humanisme à la renaissance en particulier) si j'étais pieux, je serai protestant... (ne pas faire attention aux temps)
Les positons des institutions religieuses ces derniers temps sont scandaleuses, les institutions (puisque c'est comme ça qu'elles s'appellent) négligent carrément le caractère sacré des cultes et de la morale établie à la base. Les institutions religieuses ne devraient pas s'occuper des "affaires secondaires" des hommes puisque l'institution religieuse doit s'occuper de la condition existentielle individuelle et non de la politique. Je vise plein de "trucs" (fait exprès pour truc). Mais, exemple passé, la messe depuis 1972, il me semble, n'est plus dite en Latin ! rendez vous compte ! on digère et on recrache les textes saints, c'est vraiment sérieux. Où est alors le caractère sacré de la messe... il n'y en a plus. Les institutions religieuses doivent être permanentes et ne doivent pas s'occuper du ponctuel : Les fêtes et les jours de prières rythmant la vie du fidèle, l'engagement politique faisant partie d'une autre affaire (humaine et collectiviste) qui ne concerne pas la Religion mais l'État, même s'il empiète sur elle.